Nous avons rencontré Nicolas Pelouin, Responsable Technique et Production pour le Groupe Corlet Imprimeur 360° sur le site de Corlet Roto à Ambrières-les-Vallées.
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Ce dernier est à ce poste depuis le 1 janvier 2020 mais il fait partie du groupe depuis bien plus longtemps puisqu’il a commencé à travailler pour Corlet en 2004 en tant que technicien de maintenance et cela jusqu’en 2010. Cette année-là, il devient responsable de la maintenance avant d’évoluer au poste où il est aujourd’hui.
« C’est vrai que le parcours est un peu atypique parce que passer de la maintenance, à la production et à responsable de site n’est pas forcément la suite logique. Dans le groupe Corlet on a l’opportunité, si on le souhaite, de pouvoir s’intéresser à beaucoup de sujets, de développer beaucoup de compétences, il suffit d’être curieux ! »
Et curieux, Nicolas l’est. Autodidacte et passionné par son métier en maintenance, il décide de s’intéresser de plus près au système de management de l’environnement. Il améliore considérablement la responsabilité environnementale du site. Toutes les ampoules du site sont des LED à basse consommation d’énergie, les rejets générés par l’activité sont tous traités et rien n’est rejeté dans l’atmosphère. Il ne s’arrête pas là puisqu’il décide ensuite de se former à la data de production et met en place un système permettant de mesurer les performances du site de production.
« J’aime mon poste parce que ce n’est pas un seul poste. Je suis un petit peu un couteau suisse, c’est à dire que je fais toujours des dépannages. C’est toujours moi qui répare les machines, je fais l’entretien des bâtiments, mais j’ai plusieurs cordes à mon arc. Aujourd’hui, je m’occupe du suivi de la production, je m’occupe de la gestion du personnel… Toutes ces activités mises les unes à côté des autres font des bonnes journées, des journées intéressantes. C’est ça qui est attrayant dans le job. Il n’y a jamais deux journées pareilles.»
Quelles sont les problématiques que vous rencontrez le plus ?
« D’un point de vue technique, je dirais qu’il n’y en a pas. Nous sommes une petite structure et toutes les personnes qui travaillent ici ont une grande expérience. Cela permet de ne pas rencontrer de problème technique. »
Chez Corlet Roto, chaque collaborateur est responsable de son poste et de son activité. Depuis 2020 et l’évolution de Nicolas, l’organisation de l’imprimerie a été simplifiée. En effet, il se charge de la liaison entre la direction du groupe et le site d’Ambrières-les-Vallées. La direction partage les objectifs à atteindre, les stratégies à mettre en place et les moyens alloués. En retour, il fait remonter les informations importantes et veille à ce que ses collaborateurs produisent au mieux chaque jour. Chacun d’entre eux a au moins vingt ans d’expérience dans son métier et les pôles, que ce soit le prépresse ou la fabrication, sont autonomes. Nicolas Pelouin se considère comme un facilitateur pour ses équipes et nous explique que la communication est très facile de par leur petit effectif.
« Mon rôle c’est de faciliter, de fédérer, d’organiser pour rendre les choses plus faciles, pour que les gens puissent produire mieux. Si on est dans un environnement agréable, je suis persuadé qu’on produit mieux et ça c’est vrai. Moi c’est mon job. »
Vous faites partie du groupe Corlet Imprimeur 360°. Travaillez-vous souvent ensemble ?
« Toujours. Tous les jours, que ce soit avec Corlet Imprimeur ou Corlet Routage. Notamment la fabrication où le pré presse qui sont tous les jours en contact avec les autres unités du groupe. »
Corlet Roto, parce que impression rotative. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c’est ?
« Notre place dans le groupe est, à l’origine pour des tirages plus conséquents. Dans l’ordre croissant, on va commencer par du numérique puis de l’offset et après roto. Voilà la raison pour laquelle l’impression rotative existe. Maintenant, les performances des machines font que, avec la KBA C16 on s’approche quasiment des machines feuilles et on arrive à travailler sur des projets plus ou moins communs. »
L’innovation a sa place dans l’impression rotative ?
En impression rotative il y a des innovations, notamment en termes de performance. En effet, Corlet Roto possède une des dernières rotatives neuves arrivées en France. En termes d’automatisme et de performance d’une 16 pages il n’y en a pas d’autre. Nous sommes les seuls à avoir une KBA C16 sur le territoire français. Les performances de calage et de surveillance du processus permettent des innovations sur de nouveaux produits. Nicolas nous explique également que dans quelques années il pourrait exister des rotatives numériques.
L’approvisionnement papier en cette période, ça reste compliqué. Est-ce que vous êtes impactés sur vos activités ?
« Non. Parce que je dirais que la bataille ne se livre pas ici, la bataille se livre au niveau de nos acheteurs qui, tous les jours, se démènent pour d’une part avoir du papier et d’autre part pour l’acheter à un prix correct. La bataille se joue plus là et pour l’instant ils ont bien fait leur travail sur le terrain, car on n’a pas trop de souci. J’espère que ça va continuer comme ça. On n’a pas manqué de papier. Je sais que la gestion est très complexe puisque les délais d’approvisionnement sont très longs. »
À son niveau, Nicolas rencontre tout de même quelques difficultés pour se procurer des pièces de rechange pour ses machines. Les délais se sont allongés et les prix ont augmenté.
Pour résumer, quels sont les points forts qui vous caractérisent chez Corlet Roto ?
« Nous avons des collaborateurs de très grande expérience. Ça nous permet de répondre très rapidement aux clients mais aussi à nos forces de vente, avec une grande souplesse tout en fournissant un produit fini de qualité. C’est ça notre force. Nous sommes toujours joignables pour un essai, un test, on est toujours preneur de ce genre de chose. »
Ce n’est d’ailleurs pas rare que les clients viennent assister au calage et au BAT puisque chez Corlet Imprimeur 360° nous mettons un point d’honneur à toujours accueillir nos clients lorsqu’ils le souhaitent.
Un dernier mot pour nous ?
« C’est une belle aventure et on espère qu’elle va durer encore très longtemps. »